Emma Caster
Moi, c'est Emma, j'ai 15 ans. On a déménagé de Londres avant les vacances pour s'installer à Miami, en Floride. J'ai les cheveux roux et les yeux bleus. Je suis grande et mince. Je suis fille unique.
- Chapitre 1 -
C'est le dernier jour des vacances et, demain, c'est la rentrée. Ca me stresse de devoir rentrer dans un collège différent en milieu d'année mais, j'ai l'habitude.
A cause du travail de mon père, on change d'endroit assez souvent. Jeudi, c'est férié, mes parents ont prévu qu'on aille à Chicago jusquà dimanche chez nos amis,
Nicolas et Kathy, ils ont deux enfants. Une fille de 18 ans, Léa, et un garçon de mon âge, Clément. Donc je devrai louper le collège vendredi. Le collège où je devrai
aller demain s'appelle Mickael Fauster, j'espère qu'il sera bien.
Le réveil sonne c'est le grand jour. Je sors de mon lit, endormie, et me traîne jusqu'à la cusine. Mon alarme de téléphone a dû réveiller mon père qui est aussi dans
la cuisine, en train de boire son café habituel. Il devait être dans le pathé car il n'a même pas remarqué ma présence.
- Bonjour Papa, bien dormi ?
Il se retourne en sursaut puis me répond :
- Oh, tu m'a fait peur dit-il surpris. Bof, ta mère n'a pas arrêté de ronfler.
- Ah, ça ce n'est pas nouveau ! m'exclamai-je.
Je prends un bol de céréales puis retourne dans ma chambre.
J'ouvre mon armoire pour attrapper un pull et un jean que j'enfile rapidement. Je me fais en chignon rapide - comme d'habitude - puis attrappe mon manteau. J'ai une
boule au ventre. Ma montre indique 7h30, c'est l'heure d'y aller.
J'ai peur.
Ma mère n'arrête pas de me répéter que tout va bien se passer mais moi, je ne suis pas de son avis. Je monte dans la voiture avec ma mère, on traverse une grande
partie de la ville avant de s'arrêter devant un grand bâtiment blanc, assez triste. Je mets pieds à terre et avance jusqu'à l'entrée du collège. A ce moment là, la cloche rententit et tout le monde se bouscule pour ne pas être en retard en cours. Je suis perdu, je ne sais pas où aller. J'ouvre mon sac pour attraper mon
carnet de correspondance. Je regarde mon emploi du temps sur lequel y est écrit : anglais, salle 205, Mme Bilton. Je me dirige alors vers les escaliers pour monter en 205 quand j'entends quelqu'un qui m'adresse la parole.
- Euh, salut, moi c'est Maxime. tu es nouvelle, non ? Tu as besoin d'aide ?
- Salut, oui je suis nouvelle tu veux bien m'aider à trouver la salle 205 s'il te plaît. j'ai cour d' anglais.
- Tiens, ça tombe bien, je suis aussi en salle 205 on doit être dans la même classe. Tu es bien en 3ème 3 c'est ça ?
- C'est ça. Alors ? On y va ? le questionnai-je ravi d'avoir trouver quelqu'un qui veuille bien m'aider.
- Bah oui, aller suis-moi.
Il me fist signe et pointa les escaliers du doigt. Nous montons les escaliers vers le deuxième étage tout en faisant connaissance. Il a l'air super sympa, en plus il est plûtot mignon. Arrivé devant la salle
d'anglais, nous toquons à la porte en raison de notre petit retard puis ouvrons celle-ci. Tout le monde nous observaient ainsi que Mme Bilton.
- Assis-toi à côté de William et dépêche-toi ! me crit-elle.
William est l'intello de la classe, rien qu'à sa tête on peut le distinguer et puis il est au premier rang alors ça veut tout dire. Il a quand même l’air sympa. Je m'assis à côté de lui puis la prof commence son cours. Je cherche où se trouve Maxime puis l'aperçoit, tout au fond de la classe, à côté d'une blonde
trop maquillée. Il n'a pas l'air de l'apprécier. Elle me fait penser à cette fille dans les films, prétencieuse mais populaire, trop maquillée mais quand même belle, narcissique mais qui plait aux mecs. A mon avis, ça doit être ce genre de personnes.
Je sais que je juge beaucoup les personnes en fonction de leur apparence et que les apparences sont parfois trompeuses mais c’est dans ma nature. Je commence à m’attacher à Maxime, c’est la seule personne à avoir fait attention à moi et à m’avoir adressé la parole depuis que je suis arrivée. Après, je suis ici seulement depuis une demi-heure mais personne à part lui ne m’a remarqué, j’ai l’impression d’être transparente !
Mme Bilton n’arrête pas de hurler sur tout le monde ce qui me déplait beaucoup. Je m’ennuie, j’ai déjà fait tout ce qu’elle nous apprend l’année dernière. Au moment où j’étais en train de rêver, la sonnerie rententit, je sursauta puis rangea mes affaires dans ma bandoulière et sortit avec les autres de la salle d’anglais.
